Ce site utilise des témoins de navigation afin de vous offrir une expérience optimale.
Accueil Foire aux questions Le marché de la vapeur
Cette foire aux questions (FAQ) a pour but de répondre aux questions des citoyen.ne.s, des consommateurs concernés, des journalistes, des organismes ou d’autres parties intéressées aux prix de la vapeur. Comme les questions et les réponses sont formulées afin d’être lues indépendamment les unes des autres, certaines informations se répètent.
L’article 2 de la Loi sur la Régie de l’énergie définit ainsi les distributeurs de vapeur : quiconque distribue ou fournit, à des fins de chauffage, de la vapeur par canalisation à un consommateur.
En d’autres mots, un distributeur de vapeur:
Les distributeurs de vapeur par canalisation à des fins de chauffage sont peu nombreux au Québec. La Loi sur la Régie de l’énergie exclut tous les autres usages de la vapeur que celui du chauffage (entre autres, la climatisation).
Sous sa forme la plus simple, un réseau urbain de chaud et de froid distribue, dans un quartier ou une ville, de l’énergie thermique sous forme de vapeur, d’eau chaude ou d’eau glacée. Produite dans une chaufferie centrale, cette énergie est acheminée par canalisation vers les bâtiments, pour y satisfaire des besoins de chauffage, de climatisation et d’eau chaude sanitaire ou industrielle. L’utilisateur achète de l’énergie déjà transformée en chaleur ou en froid et tous les secteurs d’activité peuvent profiter de cette forme d’énergie : bâtiments industriels, centres commerciaux, universités, cégep, résidences pour personnes âgées, centres communautaires, grands bâtiments résidentiels, etc.
Les réseaux urbains d’énergie sont des équipements collectifs de distribution d’énergie thermique. La centrale de production est composée de plusieurs unités de production d’énergie qui alimentent le réseau à hauteur de ses besoins quotidiens et qui peut être couplée à une unité́ de cogénération. Les clients sont raccordés lors de l’implantation du réseau, ou ultérieurement.
Certains procédés industriels et certains systèmes de refroidissement génèrent des fluides résiduaires, ou fluides effluents, qui sont également appelés rejets thermiques. Ces rejets thermiques, incluant la vapeur, peuvent être valorisés pour répondre aux besoins de chaleur des bâtiments et de chauffage de l’eau domestique.
Références :
Mémoire que l’Association canadienne de chauffage urbain a déposé lors du Débat public sur l’énergie au Québec. Voir la version électronique de ce document sur le site de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec (page 10, 1er paragraphe).
Site internet de TEQ concernant la valorisation des rejets thermiques, section Partager ses rejets thermiques.
Le site Internet de EnergirCCU décrit bien le fonctionnement des réseaux urbains.
Concentré à l’heure actuelle dans quelques bâtiments au Centre-ville de Montréal, le marché de la vapeur pourrait être appelé à croître dans les prochaines années. En effet, selon Transition Énergétique, qui relève maintenant du Ministère de l’Économie, de l’innovation et de l’Énergie, les gestionnaires d’immeubles commerciaux, résidentiels ou institutionnels seront de plus en plus nombreux dans les prochaines années à rechercher des sources d’énergie renouvelables, comme les rejets thermiques, pour diminuer leur facture d’énergie et leur empreinte environnementale.
Référence : Site Internet de TEQ concernant la valorisation des rejets thermiques, section Partager ses rejets thermiques.
© Gouvernement du Québec, 2024
Blanko